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La visite du Clos St Joseph

                            Notre classe fut invitée le lundi 2 juin 2003 par la maman de Jeanne et Philippe et celle de Jean-Marie qui nous présenta  l’historique suivant….

De grands mercis pour l’accueil et le goûter fort appréciés…

L’histoire du Clos St Joseph

(renseignements fournis par la maman de Jean-Marie)  

Au début du XX° siècle, de nombreuses personnes étaient atteintes d’une maladie que l’on ne savait pas encore soigner : la tuberculose.

Jean PAPON, né à Tarare en 1868 et ordonné prêtre à 25 ans, voulut acquérir une maison pour héberger ces malades en convalescence. Il fit construire la « Villa St Joseph en 1910, afin d’accueillir les femmes malades moins atteintes ou convalescentes.

 

Les infirmières et aide-soignantes étaient des religieuses appartenant à l’Institut fondé par le père PAPON. Elles étaient une douzaine au service d’une quarantaine de malades.

Les malades étaient installées dans le confort des inventions les plus modernes de la science médicale de l’époque. Rien ne manquait, ni l’aération, ni le luxe des précautions contre les risques de contagion…

Le père PAPON ayant toujours eu une santé fragile se préoccupait plus de ses malades que de lui-même. Gravement atteint, il fut transporté à la Villa St Joseph le 2 août 1924, et décéda 20 jours plus tard, à l’âge de 56 ans.

La maison continua sa mission jusqu’en 1970. Un vaccin fut enfin découvert en 1925 : le B.C.G. ( Bacille Calmette et Guérin). Ce vaccin fut rendu obligatoire en France pour tous les enfants rentrant à l’école primaire à partir de 1950. Cela permit l’éradication progressive de la tuberculose. Il y eut donc de moins en moins de malades, et cette maison n’eut plus de raison d’être. Elle ferma ses portes en 1970.

Jusqu’à cette date, les religieuses s’occupaient également de la ferme qui leur permettait d’avoir la nourriture nécessaire pour vivre : volailles, légumes, fruits….

 

Les bâtiments sont restés à l’abandon pendant 18 ans. Le diocèse de Lyon a récupéré ce lieu pour le confier à la communauté des « Apôtres de la Paix » vivant actuellement, depuis 1988.

       

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